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LA PHOTO MACRO PLUS FACILE AVEC UN HYBRIDE ? 8 ARGUMENTS POUR VOUS CONVAINCRE !

Dernière mise à jour : 27 mars 2022



Le printemps est enfin là ! La nature se réveille de son long sommeil. La vue des fleurs fraîchement sorties et des insectes volants affairés autour d’elles vous donne des envies de photo macro !

Vous avez bien raison, c’est le moment de sortir votre matériel et de vous faire plaisir. Seulement, en préparant votre prochaine sortie, vous repensez aussi aux difficultés que vous aviez rencontrées la dernière fois. Entre la mise au point délicate, la profondeur de champ millimétrée, les sujets remuants et au ras du sol, la prise de vue en macro n’est pas toujours facile. 🤔


Et si je vous disais que les avancées technologiques apportées par l’univers hybride peuvent vous faciliter la prise de vue macro ? Pas convaincu(e) ? On voit ça de suite dans cet article !



 

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Passage en revue des difficultés de prise de vue en macro.


Avant d’entrer dans un descriptif des apports de l’hybride pour vous aider dans l’acte photographique, énumérons 8 difficultés couramment rencontrées en photo macro :


  1. Faire la mise au point en autofocus. La photo macro est très exigeante avec les systèmes autofocus. Ils doivent être réactifs, très sensibles à cause du manque de lumière et très précis. Les sujets sont tellement petits que le moindre décalage gâche la photo.

  2. Faire la mise au point en manuel. Lors des prises de vue au rapport 1:1 et au-delà, le manque de lumière conduit souvent à privilégier la mise au point manuelle car l’autofocus est en difficulté. Tout repose ensuite sur l’habileté du photographe.

  3. Photographier les insectes en vol. Il faut un boîtier doté d’un autofocus réactif avec une plage large de collimateurs pour le suivi et d’une cadence de prise de vue élevée. Malgré tout, le taux d’échec est important tant que l’on n’est pas un expert de ce type de photos.

  4. Gérer la profondeur de champ. Photographier de très près réduit fortement la profondeur de champ. Elle finit par se réduire à une zone de quelques millimètres. Le moindre décalage et votre sujet est dans le flou…

  5. Gérer les forts contrastes. Ceci arrive surtout en photo macro en contre-plongée, avec le sujet qui se découpe sur un fond de ciel. Il faut arriver à gérer finement son exposition pour restituer les détails sans « cramer » l’arrière plan.

  6. Pallier à l’instabilité. Difficile d’être réactif avec un lourd trépied. En macro on est souvent à main levée, alors on essaie de se stabiliser comme on peut : avec les coudes, le sac à dos…

  7. Endurer le poids et l’encombrement du matériel. Un gros boîtier reflex avec son objectif macro à bout de bras toute une matinée, ça finit par être lourd et encombrant.

  8. Acheter cher un objectif macro moderne. Les objectifs macro récents sont extrêmement performants. Ils ont une qualité d’image superlative et un autofocus de pointe. Le hic c’est qu’ils sont chers.


Bon, j’arrête la liste là, je ne veux surtout pas vous ôter l’envie de faire de la photo macro ! 😁

Au fil du temps, on apprend à faire avec ces difficultés et à les contourner. Elles font partie du quotidien des habitué(e)s, qui finissent par les oublier…




Ce que nous apporte la technologie hybride pour la prise de vue macro.


Voyons à présent ce que la technologie hybride peut vous apporter dans votre quotidien de photographe macro. Je vais reprendre une à une ces 8 difficultés pour voir avec vous ce que ça donne…


💡 Vous recherchez un article dédié à la prise vue macro ? j’en ai justement écrit un ici :



Difficulté # 1 - Faire la mise au point en autofocus.

S’il est un domaine où l’hybride écrase le reflex, c’est bien celui de l’autofocus :

  • Les collimateurs d’un hybride sont très nombreux et couvrent presque la totalité du cadre, ce qui permet d’accrocher une zone très précise de l’image, même excentrée.

  • Plus de front ou back focus, nécessitant un micro-ajustement. L’autofocus hybride se fait directement sur la surface du capteur, au lieu d’un capteur AF derrière et sous le miroir pour un reflex. L’hybride fait donc toujours le point de manière précise (sans décalage).

  • Eye-AF. Pour le moment, la technologie hybride permet la détection des yeux des humains et de la plupart des animaux (beaucoup de mammifères et parfois les oiseaux). Les yeux des insectes sont très complexes, mais il sera certainement possible dans le futur de faire la mise au point par détection Eye-AF sur une libellule ou une mante religieuse ! 😮

💡 Bonus : le système AF des hybrides étant encore efficace quand l'ouverture de diaphragme maximale de l'objectif est assez fermée (ex : F/8 ou F/11), on peut empiler des bagues allonge et toujours profiter de l'AF !

J'ai testé en empilant mes bagues allonge Kenko de 36mm + 20mm + 12mm sur mon vieux 100mm F/2.8 macro et l'AF est encore opérationnel, ce qui n'était pas le cas avec mon reflex. 👍




Sur la photo, j’ai baissé le collimateur inactif en manuel pour que l’on puisse voir les rares zones nettes (en rouge sur le devant du cœur et l'extrémité des pétales).


Difficulté # 2 - Faire la mise au point en manuel.

Il n'y a pas que l'autofocus dans la vie ! Vous connaissez le focus peaking ? Non ? Alors vous allez aimer ce qui suit…

L’hybride apporte 2 outils pour aider le photographe à faire sa mise au point manuelle :


  1. Le focus peaking : cette fonction permet de faire apparaître dans le viseur (ou sur l'écran arrière) une couleur qui matérialise de manière très précise les zones de l'image qui sont nettes. Plus on ferme le diaphragme et plus l'image se remplit de cette couleur car l'ensemble de la photo devient net. Inversement, à pleine ouverture du diaphragme, la zone colorée est très fine (avec un objectif à grande ouverture).

  2. La loupe : comme son nom l'indique, on peut choisir une zone de l'image sur laquelle on va zoomer pour affiner manuellement la mise au point. C'est extrêmement précis.







Difficulté # 3 – Photographier les insectes en vol.

Je ne reviendrai pas sur ce que j’ai écrit sur les capacités de l’autofocus hybride (voir #1). A ceci, s’ajoute une capacité de suivi des sujets supérieure au reflex.

Ensuite, sans le miroir qui ralentissait le reflex, le boîtier hybride est capable de proposer des cadences en rafale supérieures : 10 images/sec. est courant. Les plus véloces montent à 20, voire 30 images/sec. sur les meilleurs pros !




Difficulté # 4 - Gérer la profondeur de champ (zone de netteté).

Avec un reflex, la visée se fait à pleine ouverture du diaphragme. L’avantage c’est que l’on a accès au maximum de lumière disponible. Avec un objectif lumineux (ex. F/1.8) la visée est lumineuse. Avec un cul de bouteille, c'est une autre affaire... Pour connaître l’étendue de la profondeur de champ, il faut appuyer sur la touche PDC qui ferme le diaphragme à la valeur choisie. Le résultat est une vision précise de la profondeur de champ, mais au prix d’un viseur qui s’assombrit (pas facile à utiliser).

La visée hybride se fait avec l’ouverture réelle du diaphragme (un peu comme si vous aviez toujours la touche PDC appuyée sur votre reflex). Il faut donc un viseur de bonne qualité pour compenser. La luminosité du viseur est réglable ce qui est très confortable.

Concrètement, avec un hybride, vous visualisez très précisément (sans assombrissement si vous ajustez l'exposition) l’étendue de la zone de netteté sur l’image. C’est essentiel en macro.


💡 Précision : avec un hybride vous verrez précisément la zone de netteté (surtout en mode manuel avec le focus peaking) mais vous ne verrez pas le rendu final de la profondeur de champ de la photo. Concrètement, le fond peut apparaître plus présent sur la photo que dans le viseur. Ce n'est pas encore parfait... 🤔




Surexposition (volontaire) à +1 pour vous montrer les zébras.


Difficulté # 5 - Gérer les forts contrastes.

Lorsque votre image présente de grands écarts de luminosité, il faut faire des compromis car vous ne pourrez pas capturer toute l’étendue de la plage dynamique.

L’outil le plus utilisé pour gérer l’exposition en temps réel est l’histogramme. Il est incontournable, que l’on soit en reflex ou hybride. Mais il y a un autre outil apporté par l’hybride : les zébras. C’est quoi ce truc ? Tout simplement la visualisation en temps réel des zones surexposées sous forme de traits noirs (zébras). Quand vous modifiez les paramètres d’exposition (ouverture, vitesse, ISO) ils apparaissent ou disparaissent. Cette fonction, réglable en sensibilité, est disponible à la fois dans le viseur et sur l’écran arrière. Pratique.



 

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Difficulté # 6 - Pallier à l’instabilité.

La photo macro est une école d’apprentissage de la stabilité. Etre à différentes hauteurs entre allongé(e) au sol, assis(e) et accroupi(e) n’est pas vraiment confortable. Le manque de lumière oblige souvent d’utiliser des vitesses d’obturation basses, ce qui augmente les risques de flou de bouger.

Les objectifs macro stabilisés apportent un début de solution, mais ils sont chers.

L’avantage des boîtiers hybrides, c’est l’IBIS : la stabilisation intégrée au boîtier. Certains reflex en sont équipés, mais ce n’est pas la norme, contrairement aux hybrides (même Canon s’y est mis).





Difficulté # 7 - Endurer le poids et l’encombrement du matériel.

C’est la 1ère chose qui choque lorsqu’on manipule un boîtier hybride : c’est tout petit. On dirait un reflex qui a rétréci au lavage ! 😁


Passé l’étape « boîtier nain » qui déroute, on se rend vite compte des avantages : moins lourd, moins encombrant, moins voyant !

Le bonus, c’est que les objectifs spécifiques hybrides bénéficient également de ce downsizing.

L’avantage est évident lorsqu’on photographie à main levée dans de petits espaces comme en macro !




Difficulté # 8 - Acheter cher un objectif macro moderne.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que les objectifs spécifiques hybrides ne sont pas chers, au contraire. Ils sont meilleurs que leurs versions reflex, mais aussi plus chers.


Alors, comment contourner cette difficulté ? Avec un reflex, si vous achetez d’occasion un vieil objectif macro, vous devrez faire avec une motorisation autofocus dépassée et une mise au point manuelle pas facile à gérer.

Avec un hybride, ces inconvénients disparaissent (voir #1 et #2).


Si je prends mon exemple, j’ai un vieux Canon EF 100mm F/2.8 macro (non USM) datant de l’époque argentique. Sa motorisation autofocus est pitoyable (hésitante et bruyante). Il m’a clairement rajouté des difficultés de prise de vue. Pourquoi je l’ai conservé ? Il a un super piqué ! Une fois monté sur mon hybride Sony (avec une bague Sigma MC-11), c’est un autre objectif : l’autofocus est plus précis et rapide à faire le point. En manuel, c’est un régal avec le focus peaking et la loupe ! Bien sûr, il a toujours son super piqué !

Si vous avez un vieil objectif dépassé technologiquement, mais avec une super qualité optique, il fera des merveilles couplé avec un hybride ! Pensez-y. Le marché de l’occasion regorge de vieux objectifs manuels à très bon prix…


💡 Si vous vous posez des questions sur le matériel photo macro, j’ai écrit un article sur le sujet :




CONCLUSION.


Pour être totalement transparent, j’ai volontairement occulté certaines contraintes de la macro pour lesquelles l’hybride n’apporte pas vraiment de plus-value :

  1. Le manque de lumière. Que l’on soit en reflex ou hybride, il faudra soit utiliser un ou plusieurs flash(s), soit monter en sensibilité iso (ce que les reflex font aussi bien que les hybrides).

  2. La prise de vue au ras du sol. L’écran orientable est la solution, que l’on retrouve sur les deux types de boîtiers.


J’espère que ces 8 contraintes de prise de vue pour lesquelles la technologie hybride apporte un confort appréciable vous auront convaincu(e) que parfois, la nouveauté a du bon.


Enfin, pour remettre les choses à leur place, utiliser un boîtier hybride ne fera pas de vous un(e) super photographe macro si ce n’était pas déjà le cas en reflex ! On parle ici de confort d’utilisation du matériel, pas de compétence photo. En clair, vous ne ferez pas d’un coup de baguette magique de super photos macro grâce à l’hybride. Ce sera juste plus facile de prendre des photos (c’est déjà pas mal). 😉



A bientôt.

Bonnes photos. Prenez soin de vous. 🙏



Laurent DUPERIER

Photographe et formateur photo nature





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