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AIGRETTE GARZETTE : 15 CONSEILS POUR L’OBSERVER FACILEMENT ET MIEUX LA PHOTOGRAPHIER !




L’aigrette garzette est l’un de mes oiseaux préférés. Elle est toujours d’une élégance rare. Chaque geste est mesuré, précis. Il suffit de rester un moment à l’observer pour capturer des attitudes vraiment très esthétiques. L’idéal pour une belle photo. 👍

Elle est parmi les moins farouches de la famille des hérons et également la plus répandue. Pourtant, lorsqu’on débute la photo animalière, ce n’est pas toujours évident d’arriver à faire des photos satisfaisantes de ce bel oiseau.

Je vous propose dans cet article 15 conseils pour parvenir à l’observer et la photographier dans les meilleures conditions. Suivez-moi !


 

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CONNAISSANCES NATURALISTES.


Conseil # 1 – Identifiez la facilement parmi la famille des hérons.

Elle est de petite taille pour un échassier (55 à 65 cm). Les plumes sont entièrement blanches, le bec est noir ainsi que les pattes. Seuls ses doigts de pieds sont colorés d’un jaune vif. Lors de la période nuptiale, vous pourrez voir deux longues plumes partir de sa nuque.

Sa cousine la grande aigrette est (comme son nom l’indique) bien plus grande, à peu près de la taille d’un héron cendré. Elle a le bec jaune et les pattes entièrement noires. Elle est plus rare.


Conseil # 2 – Connaissez son type d’habitat préféré.

Sa taille réduite la limite aux eaux peu profondes. Elle aime les marais, deltas, toutes les zones humides. Si vous avez près de chez vous un lac ou une rivière dont les rives sont en pente douce, ça lui convient bien. On peut également la rencontrer en bord de mer à marée basse.


Conseil # 3 – Postez-vous là ou se trouve son menu.

Elle se nourrit de petits poissons, grenouilles, petits lézards, larves, crustacés, mollusques ou insectes. 🐟🦞🦗

En vous promenant sur les rives des cours d’eau, si vous repérez ses proies favorites, vous aurez de grandes chances de pouvoir l’observer.






OBSERVATION.


Conseil # 4 – Observez la à la meilleure période.

Comme beaucoup d’oiseaux, la période nuptiale du printemps est à la fois celle où l’aigrette garzette est la plus active et également la plus esthétique (plumage nuptial). Entre la compétition pour se reproduire, la préparation du nid et ensuite le nourrissage des jeunes, elle effectue de nombreux aller-retour sur les plans d’eau.

Attention cependant à respecter l’intimité de l’oiseau durant cette période critique pour lui !


Conseil # 5 – Choisissez la meilleure heure pour l’observer.

L’aigrette garzette sera plus active tôt le matin (l’heure du petit déjeuner 😋). La lumière sera également plus belle pour la photographier. Bien qu’elle soit parfois présente en milieu de journée, dès que le soleil monte trop haut son plumage blanc devient problématique pour le système de mesure de l’appareil photo. A éviter.


Conseil # 6 – Equipez-vous pour être discret(e).

Bien que plus tolérante au dérangement que la plupart des autres membres de la famille des hérons, l’aigrette garzette reste un animal sauvage. Elle tolère une certaine distance de sécurité, qui est variable en fonction de votre capacité à rester discret(e). Idéalement, cachez vous dans une tente d’affût. A défaut, utilisez un filet de camouflage, une paire de gants et une cagoule camouflée.


Conseil # 7 – Faites-vous accepter.

Si vous n’êtes pas dans un affût, l’oiseau risque de vous repérer. Mais, si vous arrivez à la rassurer en restant immobile suffisamment longtemps, l’aigrette finira par recommencer à vaquer à ses occupations (tout en sachant que vous êtes là). Restez sous un filet camouflé, ne faites jamais de geste brusque et évitez de bouger votre objectif car la lentille risque de créer des reflets qui trahiront votre présence et inquièteront la faune.


Conseil # 8 – Notez son comportement.

Les oiseaux sont extrêmement vifs, même ceux de taille moyenne comme l’aigrette. Pour ne pas vous faire surprendre au moment de photographier, prenez le temps d’observer son comportement. Il y a des rituels qui se répètent et annoncent une action. Une fois identifiés, vous aurez un coup d’avance pour déclencher. 😉






PHOTOGRAPHIE.


Conseil # 9 – Choisissez le matériel photo adapté.

Il s’agit d’un oiseau de taille moyenne, qui sera à une distance suffisamment importante de vous pour rendre l’utilisation obligatoire :

  • D’une paire de jumelles pour repérer l’aigrette et suivre ses agissements (modèle 8x42 ou 10x42 compact).

  • D’un téléobjectif de 300mm à 800 mm. Si vous l’associez à un boîtier APSC, vous arriverez facilement à atteindre ces longueurs focales.

  • D’un boîtier réactif doté d’un autofocus performant et qui gère bien l’exposition (surtout les hautes lumières).

  • D’un monopode ou trépied pour rester longtemps immobile sans fatiguer.


Conseil # 10 – Maîtrisez l’exposition.

Le principal problème que vous aurez en photographiant l’aigrette (et tous les oiseaux blancs) est la gestion des hautes lumières. Voici ce que je fais :

  • Format RAW obligatoire pour avoir une plus grande souplesse d’exposition.

  • Sous-exposition systématique d’1/3 d’IL pour ne pas cramer les hautes lumières dans le plumage.

  • Mesure d’exposition centrale pondérée par défaut. La mesure est donc faite en priorisant la partie centrale et moyenne de l’image, là où l’oiseau a le plus de chances de se trouver.

  • Si l’oiseau occupe une petite partie de l’image ou que les conditions de lumière sont difficiles, passage en mesure spot. Le reste de l’image sera sous-exposé, mais le plumage blanc sera préservé.

  • Contrôle fréquent de l’histogramme.

  • Les jours de grand soleil, photographie très tôt le matin.


Conseil # 11 – Utilisez le bon couple diaphragme-vitesse d’obturation.

Réfléchissez à l’avance au rendu que vous voulez obtenir sur la photo. Voulez-vous suggérer le mouvement ou tout figer ? Par exemple, sur la 1ère photo d’annonce de l’article (envol), j’avais ouvert le diaphragme et utilisé une vitesse moyennement lente (F : 5,6 et 1/500ème de seconde) pour n’avoir que la tête à peu près nette, et renforcer l’idée de mouvement. A l’inverse sur la dernière photo (en vol), j’étais au 1/1250ème pour tout figer.


Conseil # 12 – Jouez avec sa silhouette.

Au lever du jour ou au coucher du soleil, sa silhouette élégante ressort magnifiquement à contre-jour. N’hésitez pas à tester ce type de photo très artistique. Le modèle le mérite bien.


Conseil # 13 – Apportez une touche de magie avec la technique du high-key.

Lorsque l’aigrette garzette est en vol ou se positionne devant un fond lumineux (ex. ciel gris clair) il peut être judicieux d’opter pour le high-key. L’image présentera une dominante de tons clairs et moyens et très peu ou pas de tons foncés. En surexposant légèrement pour renforcer l’effet, vous donnerez une douceur magique à la photo. Cette technique est à réserver pour les jours un peu gris où les nuages jouent un rôle de diffuseur de la lumière. Par beau temps, vous « cramerez » le plumage.


Conseil # 14 – Renforcez la dimension artistique en passant en noir et blanc.

Le plumage blanc se prête évidemment bien au noir et blanc. En y associant l’élégance naturelle de cet oiseau, on obtient un rendu très artistique.


Conseil # 15 – Utilisez l’eau comme accessoire de votre composition.

L’eau offre toute une palette d’outils qui vont donner une autre dimension à votre photo d’aigrette garzette : reflet de l’oiseau, gouttes d’eau qui jaillissent à l’envol ou lors de la pêche, cercles qui se dessinent à la surface…







CONCLUSION.

L’aigrette garzette est un oiseau idéal pour s’initier à la photo animalière « ornitho. ». Elle est assez répandue, pas trop farouche, expressive et vous fera progresser dans la maîtrise de l’exposition (gestion des hautes lumières).

Le retour du printemps est le bon moment pour se lancer, alors allez-y (tout en respectant distance et discrétion pour ne pas effrayer l’animal).



A bientôt.

Bonnes photos. Prenez soin de vous.


Laurent.


Laurent DUPERIER

Formateur photo nature





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