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COMMENT VAINCRE LE SYNDROME DE MANQUE DE NATURE ?

Dernière mise à jour : 29 janv. 2021








Qu’est-ce que le syndrome de manque de nature ?


Cette expression (nature deficit disorder) a été inventée en 2005 par le journaliste américain Richard LOUV, auteur du livre « Last Child in the Woods: Saving Our Children from Nature-Deficit Disorder »1 pour dénoncer les effets secondaires nocifs pour la santé du manque grandissant de temps passé au contact de la nature. Ces effets sont encore plus prononcés chez les enfants et les adolescents.

Les conséquences sont multiples 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 :

  • addiction aux nouvelles technologies,

  • obésité due au manque d’activité physique,

  • stress, anxiété, dépression,

  • hyperactivité, hypertension, diabète, asthme.



 

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Pourquoi avons-nous perdu le lien avec la nature ?


Les choses se sont faites progressivement, avec cependant 3 bascules importantes au cours de notre histoire :

  1. Le passage du statut de chasseurs-cueilleurs nomades à agriculteurs/éleveurs sédentaires lors du Néolithique (environ 6000 ans avant JC). Créations des premières villes.

  2. La révolution industrielle au 19ème siècle. Les hommes développent l'industrie et se regroupent dans d’immenses villes.

  3. La révolution numérique de la fin du 20ème siècle. Notre connexion est essentiellement virtuelle.

C’est cette dernière bascule historique qui a donné un coup d’accélérateur dramatique à la déconnexion envers la nature. En effet, les choses se sont considérablement aggravées depuis une génération. Les adultes actuels d’âge moyen ont grandi en jouant à l’extérieur, à des jeux faisant davantage appel à leurs capacités physiques et les mettant directement en contact avec la nature.

Les enfants du 21ème siècle jouent dans leur chambre avec une console et ne bénéficient plus des bienfaits quotidiens d’une activité physique et du contact de la nature.






Et notre avenir si on ne fait rien ?


Le risque majeur pour l’humanité, c’est que cette tendance amorcée depuis une génération continue de s’accentuer. Ayant grandi éloignés de la nature, nos enfants actuels seront confrontés à plusieurs problèmes :

  • Sentiment accru de non-appartenance à la nature.

  • Absence d’empathie pour la dégradation des milieux naturels et de la biodiversité.

  • Aggravation des conséquences sur la santé physique et mentale dues au manque de nature.

L’avenir de l’humanité est étroitement lié à celui de la nature. Sans inversement de la situation actuelle, celui-ci ne peut que se dégrader…






Le lien entre le manque de nature et le manque de temps.


Ce syndrome ne touche pas que les enfants.

L’éloignement de la nature et l’hyper-connexion au numérique, qui au départ aurait dû nous faciliter la vie, a en fait raccourci tous les délais de traitement des situations. Ce qui prenait avant des heures voire des jours pour acheminer l’information prend aujourd’hui une seconde. La conséquence est une accélération constante et un sentiment de toujours courir après le temps. Nous ne sommes pas des machines. Notre organisme n’est pas fait pour suivre un rythme accéléré sur le long terme.

Si l’on n’y prend pas garde, on finit par ne plus pouvoir suivre et tomber malade.

La solution ? Prendre exemple sur la nature et ralentir pour s’harmoniser sur son rythme. C’est le seul moyen de retrouver une vie saine. Le simple fait d’être au contact de la nature nous pousse automatique à ralentir notre rythme.




Pour vouloir se relier et protéger, il faut aimer.


L’effet pervers du manque de nature, c’est qu’au fil des siècles nous avons appris à nous passer d’elle. Nous nous sommes persuadés qu’elle est à notre service et ne nous est utile que comme ressource de matières premières. Retranchés au cœur de nos villes, un nombre croissant d’individus ont pris l’habitude de vivre dans un environnement de béton, où l’homme contrôle chaque élément. Lieux de divertissement, de culture, de consommation, de sport… Tout existe au sein des villes pour faire en sorte que nous n’ayons pas besoin d’en sortir. Ensuite, de retour dans nos foyers, Internet nous ouvre l’accès au monde entier…

Internet est un fantastique outil qui permet de relier tous les êtres humains et de s’affranchir des distances et du temps pour communiquer. Mais, plus un outil offre de possibilités, plus il demande à en maîtriser les effets secondaires :

  • Considérable accélération de notre rythme de vie qui génère stress et dépression.

  • Banalisation de la beauté de la nature (des milliers de magnifiques photos de nature circulent chaque jour sur Internet).

On n’a envie de se rapprocher de quelqu’un ou quelque chose et de le(la) protéger que lorsqu’on l’aime. Heureusement, je suis convaincu qu’Internet peut nous aider à réaliser une prise de conscience planétaire de la nécessité de se relier à la nature pour nous sentir mieux et également la préserver. C’est ce que nous allons voir dans le paragraphe suivant.




Pour aimer, il faut apprendre à connaître.


On commence par s’aimer, puis sa famille, ses amis, ses semblables et enfin le reste de ce qui nous entoure.

Tout part de la connaissance de ce qui nous entoure. On ne peut apprécier, puis aimer sans connaître.

La nature est trop souvent associée à quelque chose d’inquiétant, dangereux voire hostile. Ce sentiment est dû avant tout à une méconnaissance des règles à appliquer et qui sont indispensables à toute expérience immersive dans la nature.

A l’inverse, imaginez-vous en être humain de l’ère préhistorique, plongé au cœur d’une métropole. Apparaissant subitement au milieu d’un boulevard, vous devriez éviter de vous faire percuter par le flot de véhicules déboulant bruyamment dans tous les sens. De même, la vue de la foule déambulant tout autour de vous et l’absence d’horizon dégagé à cause de la hauteur des immeubles, vous terroriserait ! Vous n’auriez qu’une idée en tête, fuir…

Pourtant, les hommes du 21ème siècle ont appris les codes de la vie moderne et se sentent en sécurité dans les villes. Tout est donc une question de perception de la situation en fonction de nos connaissances.





Quelles solutions possibles ?


Pour qu’une amélioration soit possible, des actions doivent être entreprises à deux niveaux :


Niveau individuel :

  • Les parents doivent proposer à leurs enfants davantage de sorties dans la nature pour vivre des expériences éducatives dans le monde réel.

  • Les adultes doivent eux-mêmes augmenter la fréquence et la durée de leurs sorties dans la nature, pour lutter contre les nuisances de la vie moderne.


Niveau collectif :

  • Incorporer davantage de sorties nature dans le programme éducatif des enfants. Ceci permettrait d’assurer une continuité avec les initiatives individuelles des parents.

  • Mettre en place des actions éducatives au profit des adultes. Ceci permettrait qu’ils aient davantage envie de revenir vers la nature, mais également qu’ils s’y sentent en confiance et aient envie de la protéger.

  • Donner davantage accès à des espaces verts au sein ou en périphérie des grandes villes.

  • Planter davantage d’arbres au sein des villes (bénéfique également sur le plan climatique).



CONCLUSION.


Enrayer les effets du syndrome du manque de nature est un enjeu de premier plan pour la société moderne. Il concerne tout le monde. Les adultes bien sûr, mais surtout la jeune génération, plus sévèrement touchée encore.

Les bénéfices pour la santé sont évidents. Nous ne pouvons pas nous passer de la nature.

Au rythme actuel de l’accélération de la déconnexion, il est urgent d’agir. Ceci à la fois pour nous mais également pour les générations futures !

L’année 2020 que nous venons de traverser met un peut plus en lumière ces propos. Après deux confinements, nous avons largement pu expérimenter ce besoin impérieux de sortir pour revenir vers le vert.


Alors, allez-y dès que vous en avez l’occasion, reliez-vous à la nature !


A bientôt.


Laurent.



Références :

  1. Richard LOUV - livre « Last Child in the Woods: Saving Our Children from Nature-Deficit Disorder » - 2005

  2. Rapport Birdlife international, Le bien-être grâce à la nature dans l’Union européenne, Edition française, Service Éditions de la LPO, 2008

  3. International Obesity Taskforce, Obesity in Europe, the case for action, London, 2002

  4. Bird W., Natural Fit. The RSPB, www.rspb.org.uk/policy/health/index.asp, 2004

  5. Pretty J., Griffin M., Peacock J., Hine R., Sellens M.and South N., A countryside for health and wellbeing: The physical and mental health benefits of green exercise, University of Essex, Colchester, 2005

  6. WHO, World Health Report,World Health Organisation, Geneva, 2001

  7. Health Council of the Netherlands, The influence of nature on social, physical and psychological wellbeing. Part 1: review of current knowledge. Report to the Minister of Agriculture, Nature and Food, 2004



_____________




Laurent DUPERIER

Formateur photo nature

Après 25 ans passés à photographier la nature, je me suis aperçu que c’est grâce à elle que je suis arrivé à trouver un équilibre dans ma vie quotidienne. Ce constat m’a poussé à aider les autres en devenant formateur. Je ne souhaite pas seulement vous apprendre comment photographier la nature, mais surtout pourquoi !



 

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